Une vie extatique de l'esprit (Marc Di Suevero)

Une exploration de la sculpture Helmholz de Mark di Suvero

Mark di Suvero est un sculpteur que j'admire beaucoup. J'ai envisagé l'idée de réaliser une sculpture sur lui pendant de nombreuses années, mais rien n'a abouti. Lorsque l'exposition au musée d'art de Fort Wayne est devenue réalité, la porte s'est ouverte. J'ai pensé qu'il serait parfait d'apporter la sculpture Helmholz, qui se trouve sur le terrain du musée, à l'intérieur en un sens et de rendre hommage à Mark di Suvero en même temps.

Mark di Suvero est né à Shanghai, en Chine, en 1936, de parents juifs italiens. Son père était attaché naval pour le gouvernement italien. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la famille émigre aux États-Unis. Alors qu'il étudie la philosophie à l'université de Californie, il commence à faire de la sculpture. Après l'université, il s'est installé à New York pour poursuivre sa carrière artistique.

En faisant des recherches sur l'œuvre de l'artiste, j'ai remarqué que de nombreuses sculptures commençaient par des dessins au pinceau à l'encre de Chine. Bien que je n'en aie pas trouvé pour "Helmholz", j'en ai créé un dans son style, puis je l'ai reproduit à plus grande échelle dans le verre sablé et peint.

Pourquoi le verre ? Lorsqu'un conducteur ivre a foncé sur la sculpture de Helmholz, la détruisant pratiquement, je me suis souvenu de la fragilité de tout matériau et le verre est devenu le symbole de la reconnaissance de ce principe. J'ai représenté l'artiste en train de souder et de meuler l'œuvre reconstruite. Il est fait d'acier comme ses sculptures et son esprit ne peut être brisé. Il l'a prouvé au début de sa carrière lorsqu'il s'est remis d'un terrible accident où ses jambes ont été écrasées et où l'on pensait qu'il ne marcherait plus jamais.

Les citations inscrites au pochoir sur le sol donnent un aperçu de son approche philosophique de l'art et de la vie.